Quoique selon lui « la vie contemplative dégoûte de l'action », Jean-Jacques Rousseau s'est vu contraint, pour défendre sa personne et son oeuvre, d'instruire le procès de son siècle en recourant aux armes de la rhétorique judiciaire, tout en développant une analyse pionnière des mécanismes de formation et de contrôle de l'opinion publique. Quant au Promeneur solitaire, rêveries et méditations où il explore les confins de son être et de sa pensée ne l'empêchent en rien de demeurer attentif à la rumeur de la Cité. Une lecture politique de Rousseau juge de Jean Jaques et des Rêveries du promeneur solitaire.