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L’écriture d’Hugues Dumont, dont Portugal Blues est le premier roman, a tout pour séduire : la sobriété de mots, le ton juste, l’humour, le trait cruel, la distance par rapport à son texte, l’art de mêler le plus petit et le plus cosmique. Son bonheur d’écriture est ici constant : les images les plus inattendues, les plus éblouissantes, lui viennent sans recherche, comme à plaisir. Il a aussi cette dérision essentielle, et cette sorte de double vue qui fait se télescoper, sans apprêt, l’image la plus simple, physique, et ses implications les plus tragiques de la détresse humaine. Le héros de Portugal Blues fait jaillir à toutes les pages la figure tragique – mais que sauve ici la dérision – de l’Étranger de Camus. Et place Hugues Dumont en prometteuse compagnie. D’une lugubre banlieue du nord, un septentrional est descendu vers le sud lumineux. L’Algarve. On saura que Bertrand Laface, le héros du livre, a été recruté par le consul du Portugal pour servir d’alibi à des conspirateurs contre le régime salazariste. Institué gardien de propriété en bord de mer (la plage est un débarcadère d’armes, nous sommes en 1973), il travaille peu. Ivre de soleil et de volupté, il célèbre avec une lycéenne perverse et peu ingénue – Teresa – les fastes de la lumière marine. Le métayer, Zé Antonio, disparaît ; on le retrouvera saumuré dans les salines. Notre migrant, figure exemplaire de ces naufragés du soleil modernes échappés du nord pour tomber et se perdre dans le sud ou l’orient, est suspecté du crime et Dom Manuel, chef de district de la police politique, la fameuse Pide, est chargé de l’enquête. Héros dérisoire d’une tragédie sublimée par le soleil, Bertrand cingle alors vers les dernières mesures de l’ironique blues…