A l'issue de sa vie, Millecam, le fameux chantre, propose à son maître et ami Guy Dugas, une promenade à travers les épisodes les plus marquants de son existence. Ils parcour- ront en profondeur l'essentiel de ces moments - par exemple la vision d'un astre s'envolant sur une falaise et changeant de couleurs à chaque seconde (que J-PM est seul à distinguer), le mobilier de son salon-chambre-chapelle (peut-être le reliquat d'une cathédrale qui a connu jadis un massacre), la confession d'un prisonnier Allemand qui a mangé un Russe à Stalingrad, etc, etc...
Ceci pour tenter une conclusion sous la forme d'un interrogatoire : « Notre ère est-elle parvenue à sa fin ? notre civilisation va-t-elle déboucher sur un point d'exclamation ? » La réponse : pour éviter le naufrage : Rétablir la langue française, patrimoine français qui conditionne tous les autres, constamment abimée par le discours, sur les ondes de la télévision et ailleurs.
Car, dit une dame Allemande qui, écoutant parler Millecam, s'écrie dans l'obscurité d'un cinéma : « Le Français : la plus belle langue du monde ! »