Pour répondre à cette question, il faut avoir exploré toutes les pistes.
La légalisation de ces marchés interdits en est une. L'État propose
une offre légale qui se substitue à celle des réseaux mafieux. Les prix
doivent être suffisamment bas pour pousser les trafiquants hors
du marché. On se trouve alors face à un dilemme : éliminer les trafics
et la criminalité associée ou contenir les consommations de substances
ou services incriminés.
Dans cet essai, Emmanuelle Auriol étudie les marchés interdits de
la drogue, de la prostitution et des clandestins. Elle propose des solutions
innovantes : légalisation, sanctions contre les clients, ventes de visas,
combinées à des mesures répressives fortes. Ces politiques, si elles étaient
mises en place, limiteraient considérablement les activités criminelles.