Pour rompre le cercle infernal de la déprime, du mal, des monopoles, de l'argent, de la haine, du mensonge organisé, de la politique, de la réincarnation, du paradis céleste, du sacrifice, du djihad, de la guerre, de la stérile philosophie, du purgatoire, de l'enfer, du culte de la mort, de l'eugénisme, de l'hédonisme réducteur, etc...
Pour les uns, la vie n'est qu'un vaste champ de plaisirs et dont il faut profiter au maximum car elle est courte. Parmi eux figurent les contingents de batailleurs permanents sur divers terrains et sur lesquels il fait bon mourir. Pour les autres, une petite catégorie, la vie a un but, et ce qui existe n'est qu'un prélude à un avenir meilleur.
Pour faire simple sur cette 4ème de couverture et éviter toute répétition sur ces sujets pluridisciplinaires pour autant liés, néanmoins complets, Raymond Levesque a composé une chanson qui, musicalement et en paroles, représente poétiquement la situation. Elle fut popularisée par la voix pénétrante de Félix Leclerc. En voici un extrait :
« Quand les hommes vivront d'amour,
Il n'y aura plus de misère.
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère.
Quand les hommes vivront d'amour
Ce sera la paix sur la terre,
Les soldats seront troubadours,
Mais nous nous serons morts mon frère. (...)
Mais quand les hommes vivront d'amour,
Qu'il n'y aura plus de misère,
Peut-être songeront-ils un jour,
A nous qui serons morts, mon frère,
Nous qui aurons, aux mauvais jours,
Dans la haine et puis dans la guerre,
Cherché la paix, cherché l'amour,
Qu'ils connaîtront, alors, mon frère,
Dans la grande chaîne de la vie,
Pour qu'il y ait un meilleur temps (...). »