Nous lisons encore de nos jours les romans, les contes et les nouvelles de Jean Lorrain. Mais on a trop tendance à oublier l'admirable «forçat de la chronique», l'éclatant journaliste qui nous a laissé un tableau étonnant et incisif de la «fin de siècle», mais aussi de l'époque 1900.
«Poussières de Paris» est le titre choisi par Lorrain pour deux recueils successifs (1896; 1902), dont est extrait le choix de chroniques ici présenté et annoté. Le lecteur pourra vérifier combien Paul Morand avait raison de dire: «personne n'a su mieux peindre en trois cents lignes».