Au fond, la crise financière de 2008 n'a été qu'un
prélude. Mise en joue, la planète semble vouée à
la dévastation. Ce livre montre comment et pourquoi.
Il tente aussi une analyse politique du pays,
où le discrédit des prétendues «lites» alimente le
vote extrémiste.
À l'échelle planétaire une faillite sans précédent
s'annonce, étant donné le niveau d'endettement
des États. Mais voilà le pire : le calcul cybernétique
devient la mesure de toute chose, et non plus
l'homme, comme le croyait Protagoras - cette
dernière figure est en train de s'effacer de manière
inéluctable.
Il ne s'agit pas ici de se plaindre, ou de s'indigner.
Seulement de décrire.
François Meyronnis n'appartient ni au cercle des
économistes ni à celui des idéologues. Il est écrivain,
c'est-à-dire - attentif aux signes.