«Les femmes, toujours, obsèdent et reviennent comme
les mauvaises plaisanteries, trop heureuses de vous
rappeler que les larmes aussi font partie de la vie.
Il faisait froid, mais Lyon me semblait accueillant.
La ville m'offrait un visage sinon souriant, au moins
compréhensif.»
Des faubourgs lyonnais aux boulevards de Paris,
en passant par les contrées hivernales du Midwest
américain, François Michel propose une série de
dérives urbaines inspirées de ce que Guy Debord
appelait la réappropriation de l'espace par l'imaginaire.
Au creux de nos villes aseptisées se nichent
encore des espaces de rêverie, d'interrogation et de
révolte. Ces neuf chroniques, écrites entre 2012 et
2014, sont une façon de les apercevoir.