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Janvier 1934. Un homme dans la trentaine, élégant, décidé, range sa voiture devant une belle demeure où l'on choque les grands dépressifs, avant de les installer, tels des azalées, des hellébores, dans une verrière qui domine Paris. Kobald, c'est son nom, rend visite à son ami, son patron, son maître, un homme à moustache, qui somnole devant une gouache : Berrnard Grasset. L'éditeur génial a déjà publié Radiguet, Cocteau, Kafka. Mais aussi Hitler et Trotski. Il s'est disputé avec Malraux. Dans Paris-papier, on dit qu'il est fou. Chaque année, le Patron reste de longs mois vides à Meudon, dormant parmi les manuscrits et les lettres, hébété. Puis, en tweed et cravate, il reconquiert Saint-Germain des prés : le centre du monde. Kobald n'a qu'une idée en tête, s'assurer que le roi est mort. Que le Patron, lessivé par la lecture sans fin, par son métier, par les auteurs, leurs caprices, leur génie parfois, lessivé par ses amours, lui laissera sous peu les clefs de la maison des livres, sise depuis vingt ans au 61 rue des Saints-Pères. Ce roman étonnant nous conte six mois de passions chez les « gens du papier ». Six mois de lutte entre ces deux hommes qui s'aiment fraternellement, s'épient, se mentent, mentent à tous les autres, surtout, en souvenir du temps où, venus de province, ils n'avaient qu'un costume pour deux et pour les soirs de fête. Six mois qui s'achèvent par la remise du prix Goncourt 1934. Quartier général du bruit est donc un roman sur la littérature, et la passion absolue de la littérature. Dans cette secte un peu à part, on croise peu de notaires. Les éditeurs jettent les manuscrits par les fenêtres, lisent jour et nuit, se baignent, une page à la main, et récitent la Chanson du mal-aimé à celle qu'ils aiment. On croise aussi des romanciers, des révolutionnaires, des poètes, quelques industriels, des femmes de haute tenue ou de basse volée, des joueurs de pokers - rois secrets de notre époque.