Quatre valses avec Marie
Elle est si lente la valse de l'enfance qui de vous, éloigne les antiques souvenances et de nous des cadences sans espérances. Les mots en sont toujours là, affleurant, retenus dans un accès de silence qui parle de notre non-histoire en poésie, une ballade de l'errance sur l'abysse du vertige de la danse du temps qui luit à toute voile sur la mer intranquille de la soumission sociale.
La valse lente, la valse vraie avec Marie, la pavane de la future absence, cet abandon aux discordances qui désunissent les liens de ronce de l'enfance en partance.
Voici venir au bal des ardeurs les grands tourments et les somptueux orages d'être femme.
Robert-Louis Liris