À l'exacte croisée de notre perception métaphysique de la vie et de l'exploration d'un nouveau territoire romanesque - de Proust à Bolaño, en passant par Kafka, Céline ou Thomas Bernhard -, l'auteur de cet essai veut « libérer » ce refoulé qu'est la mort au coeur de notre vision des choses.
Aujourd'hui le roman a vocation à restituer ce réalisme-là, mieux encore que son grand concurrent, le cinéma. Car les mots nous ouvrent au-delà de ce que l'imaginaire peut mettre en images. De là, notre perception métaphysique, en rupture avec nos acquis, retrouverait le vertige interrogatif à l'origine de notre condition et de la Métaphysique Fiction.
Jean-Philippe Domecq envisage ici une nouvelle donne littéraire comme le fit en son temps, par exemple, Alain Robbe-Grillet pour le Nouveau Roman.