Quelles réponses collectives aux nouveaux défis mondiaux du XXIe siècle ?
Au moment où les défis globaux sont plus prégnants, en matière de climat et plus largement d’environnement, de santé publique, de maîtrise des armements et de non-prolifération, d’échanges économiques, de problèmes migratoires, les réponses collectives semblent aujourd’hui lacunaires ou insuffisantes.
L’organisation multilatérale de la société internationale a cependant marqué le XXe siècle, en particulier après 1945. Une vingtaine de grands traités, le plus connu étant la Charte des Nations Unies, assurent la cohésion et le fonctionnement régulier des institutions et des normes internationales.
Ce système doit désormais relever deux défis principaux. Le premier est celui de l’efficacité : de moins en moins nombreux, les traités multilatéraux se cantonnent souvent à des engagements purement déclaratoires (la COP 21 en est un exemple), d’autres semblent en panne, comme le système de l’OMC. Le second défi est celui de l’unilatéralisme des grandes puissances, certaines refusant de participer aux traités multilatéraux ou aux juridictions à vocation universelle, voire les combattant ouvertement – comme le Statut de Rome et la Cour pénale internationale pour les États-Unis.