Raconter l'amour
Le Samaritain a fait preuve de miséricorde, l'enfant prodigue en a bénéficié, le riche n'en avait aucune pour le pauvre Lazare et le publicain demandait humblement celle de Dieu. Quatre paraboles de Luc - lues durant l'année C (2015-2016) - et même une cinquième en conclusion, celle du figuier stérile pour lequel le vigneron demande une patience miséricordieuse. À chaque fois, un petit bijou de commentaire évangélique, sous la plume bien connue d'Enzo Bianchi.
Jésus était un inventeur de paraboles, et nous y trouvons sa créativité, son intelligence, son talent poétique. Les paraboles sont des récits où la bonne nouvelle est révélée au moyen d'images et non par des concepts ou des sentences. Ces paraboles sont à la fois une interpellation adressée à l'homme, croyant ou non, et un portrait de Dieu.
« Jésus avait recours aux paraboles pour amener ses auditeurs d'une certaine façon de voir et de penser à une autre, d'une mentalité à une autre, du très répandu et anonyme "tout le monde fait ça, tout le monde pense ça", à une autre façon de penser et de faire, celle de Dieu. Avec les paraboles, il "entend libérer les auditeurs de préjugés bien enracinés, en un mot, transformer leur âme et leur existence" » (extraits de l'introduction).
Une méditation sur Dieu, le miséricordieux, une invitation à aimer comme lui.