La notion d’Asie centrale a émergé tardivement : ce n’est qu’à partir de 1825 qu’elle vient supplanter celle de « Tartarie », souvent associée à la terreur mongole. Au XXe siècle, deux courants archéologiques ont profondément contribué au renouvellement des études sur cette région : l’école française, portée par la Délégation archéologique française en Afghanistan, et l’école soviétique des grandes expéditions pluridisciplinaires. La redécouverte des deux langues principales de la région, le sogdien et le bactrien, a également fait avancer considérablement les recherches sur cette aire culturelle qui englobe le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan et l’Afghanistan.