Refuge et Résistance
La Tronche 1939-1945
Dans les années sombres de la Deuxième Guerre mondiale, une petite ville de huit mille habitants, La Tronche, le petit Nice des Alpes, nichée dans une vallée alpine à proximité de Grenoble devient un important foyer d'accueil de réfugiés dont le plus célèbre est sans doute Pierre Mendès-France. Le doyen Gosse, « chef moral » de l'active Résistance locale utilise sa villa, La Bérengère, comme une halte sécurisée pour de nombreux réfugiés. Encore plus étonnant, le pensionnat protestant Brise des Neiges, dirigé par Éva Péan-Pagès, une femme de caractère et de foi, cachera et sauvera de l'extermination près de 100 enfants, pour la plupart d'origine juive. Tous ces efforts n'empêcheront pas la déportation de certains réfugiés, dont Anni et Fritz Finaly ni l'assassinat du doyen Gosse.