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Much of Brendan Kennelly's poetry gives voice to others and otherness. Whether through masks or personae, dramatic monologues or riddles, his poems inhabit other lives, other beings and other ways of being in the world. The riddling poems of "Reservoir Voices" add a further dimension to these explorations, inspired by an autumn sojourn in America where he would sit by the edge of a reservoir, trying to cope with loneliness by contemplating black swans, blue waves, seagulls, trees and rocks: 'It was in that state of fascinated dislocation, of almost mesmerized emptiness, that the voices came with suggestions, images, memories, delights, horrors, rhythms, insights and calm, irrefutable insistence that it was they who were speaking, not me. To surrender to loneliness is to admit new presences, new voices into that abject emptiness. So I wrote down what I heard the voices say and, at moments, sing.'