Catherine Bréchignac montre comment l'homme a cherché à comprendre le monde qui l'entoure.
Pourquoi cet être étrange qu'est l'humain est-il attiré par ce qui est énigmatique au point de fabriquer lui-même ses propres mystères et d'en avoir peur ?
Il y a cent cinquante ans, l'électricité était considérée comme une innovation dont il fallait se méfier, une source de dangers, une invention diabolique même. L'idée fait aujourd'hui sourire, y compris ceux-là mêmes qui se méfient de la 5G ou du cloud, dont on ne saurait dire à quel nuage il est arrimé.
Les outils du savoir sont pourtant à portée de main, mais les rumeurs les plus folles aussi. Sur les réseaux sociaux, toutes les paroles se valent – celles des scientifiques comme celles des pseudo-experts ou des charlatans qui s'évertuent à déconstruire la science à des fins idéologiques ou mercantiles.
En s'appuyant sur quelques exemples – le feu, les ondes, le numérique... –, Catherine Bréchignac montre comment l'homme a cherché à comprendre le monde qui l'entoure, et comment la société s'est approprié ces connaissances. Une poignée de philosophes et de savants ont lentement sorti l'humanité de l'obscurantisme ; une poignée d'idéologues la feront-ils brutalement replonger ?