Quelques formes, quelques lignes, peu ou pas de couleurs, voilà ce qu'on pourrait décrire comme le territoire de Robert Groborne, depuis quarante ans qu'il en prend la mesure, obstinément.
Son oeuvre, subtile et sensible, se joue de toutes les contraintes, de tous les refus, de tous les dépouillements par lui-même acceptés, sinon choisis et revendiqués, pour venir opérer dans un espace sans frontières. Un espace traversé, où se croisent toutes les sortes de « disciplines » : les grandes catégories commodes qui ont nom peinture, sculpture, gravure, dessin, mais surtout toutes celles que Robert Groborne invente au jour le jour pour mieux les mettre en contact et les obliger à travailler ensemble.