Remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin, ont participé à cette publication :
André Pelletier, Patrick Kersalé, Serge Folie, Corinne Poirieux, Mohamed Médiène, Patrice
Vacher, Emmanuel Bonnardot et l'ensemble Obsidienne, Matteo Silva, Alessandro Furlan, Guy
Robert et l'ensemble Perceval, John Kenny, Sasan Fateni, Mohamad Mousavi (MAHOOR),
Frédéric Billiet, Guillaume Gross et toute l'équipe de l'APEMUTAM.
Les deux millénaires qui ont scellé une bonne partie du destin de l'Occident, se sont écrits entre l'émergence
de Rome, période considérée comme l'apogée du "Vieil Âge" (l'Antiquité) et la fin d'un "Moyen Âge" (locution
trop souvent péjorée) annonciateur d'un futur "Nouvel Âge", autrement dit, des Temps modernes.
Ce deuxième volet de la collection nous rappelle que si notre mémoire collective a largement privilégié une
Histoire "événementielle" aux épisodes glorieux et dramatiques, le regard aujourd'hui porté sur les témoignages
qui nous sont parvenus en matière d'architecture, de sculpture, de peinture, de littérature ou de musique...
nous permet d'approcher différemment ce passé. En effet, force est de constater qu'au-delà des conflits ou des
affrontements nés des grandes migrations, au-delà des exactions générées par les ambitions, les vanités ou les
volontés dominatrices de certains d'entre eux, les hommes de toutes ces époques nous ont légué un précieux
patrimoine qui "parle" concrètement de leur quotidien, de leurs émotions, de leurs souffrances ou de leurs aspirations.
Cette période nous offre la possibilité mesurer l'importance des "religions du livre" (le judaïsme, le christianisme
et l'islam) dans le façonnage du devenir de l'humanité et de découvrir les multiples formes de communication
qui, à travers les oeuvres d'art, ont accompagné ces trois monothéismes. Tous ces témoignages, issus de la créativité
ou du savoir-faire au service d'une quête spirituelle, ne peuvent nous laisser indifférents. Ils nous font comprendre
qu'une grande partie de l'Histoire de l'Homme passe par celle de ses croyances. La capacité de chacun
à décrypter les messages véhiculés par les différents supports utilisés, la possibilité de les re-situer dans un
contexte culturel, historique ou chronologique maitrisé fera de ce précieux héritage le meilleur vecteur de reconnaissance
et d'acceptation de nos différences.