Dans ce quatrième volume, on le voit consacrer beaucoup de
temps et d'énergie à ses propres écrits, à La Rentrée des classes
d'abord, publiée en 1977 chez Grasset, puis à son grand projet
d'Histoire de la littérature de 1940 à nos jours. Toujours employé au
service des manuscrits de la maison de la rue des Saints-Pères, sa vie
oscille entre petites misères du quotidien et engouements pour tel
ou tel auteur connu ou méconnu.
Un tableau pointilliste, bourré d'anecdotes sur le Paris littéraire
des années 1970, ses intrigues amoureuses, amicales, ses jalousies
mesquines et ses passions farouches. Galerie dans laquelle Jacques
Brenner déambule aux côtés de son fidèle Olaf, atteint par les
premières marques de l'âge, en posant un regard sarcastique et
souvent désabusé sur ce monde des gens de lettres auquel tantôt il
se force à se mêler, tantôt il prête bien des travers.