Sa majesté le chat
« La société est coupée en deux : les antichats, les prochats. Méfiez-vous de la première catégorie [...]. Soyez confiants envers les hommes de qualité qui peuplent la seconde. La bonté est leur lot. Leur credo est esthétique ; le style leur raison d'être. Aimer les chats, c'est être du bon côté une fois pour toutes. »
Louis Nucéra était du bon côté : celui de la beauté. Ami des chats, il avait confié à ces « carnets de notes d'un amoureux » réflexions littéraires, historiques et philosophiques, mais aussi souvenirs de compagnonnage avec ses « greffiers » favoris, doux tyrans d'une vie entière.
Les chats de Brassens et de Mac Orlan, mais aussi de Mahomet et de Mallarmé, Léautaud, Kessel et Boudard ronronnent d'un même souffle dans ces pages.
« Louis Nucéra raconte des histoires de chats, mais cela le conduit naturellement à réfléchir sur l'espèce humaine. Un bel exercice d'admiration. »
(François Bott, Le Monde)
« Le chat a ici trouvé son interprète. »
(Le Figaro Magazine)