Saga parisienne, série en trois romans, raconte l'histoire d'une famille sur autant de générations, de l'Occupation à nos jours. L'intrigue se noue alors que le clan Ormen se déchire entre la collaboration et la Résistance. Un tableau de Picasso, L'Heure bleue, disparaît dans la grande rafle du 17 juillet 1942 pour ne ressurgir qu'un demi-siècle plus tard. Entre-temps, on se soupçonne, on oublie, on se souvient, on aime, on pleure...
Ce deuxième volume de Saga Parisienne commence là où s'achevait le premier. Le lecteur retrouve donc une famille Ormen nouée sur ses secrets et ses querelles d'héritage tandis qu'une nouvelle génération s'affirme ; Delphine lève le voile sur les mystères qui enveloppaient sa naissance, les jumeaux triomphent dans la publicité et Marie, la violoniste de génie, se tourne vers le rock. Ils deviennent acteurs à part entière d'une histoire où les aînés occupent toujours la scène : Pierre se voit chargé par Malraux de dénouer l'affaire de la Cinémathèque tandis qu'Ariane milite activement au Planning familial et qu'Amédée prospère dans le commerce de vrais-faux tableaux.
Mais les comptes ne sont pas apurés et la recherche de L'Heure bleue, cette toile de Picasso dérobée lors de la grande rafle du 16 juillet 1942, mobilise plus que jamais les énergies et nourrit les convoitises. Celles que suscitent plus largement la réussite de la famille vont plonger les Ormen dans le cauchemar...