La parité n’exige-t-elle pas qu’on glorifie Saint Valentine, la patronne des amoureuses ? Chaque 14 février, les auteurs SKA la célèbrent à leur façon...
Comment les auteurs SKA font-ils la fête à Saint-Valentin ? En célébrant son pendant : Sainte-Valentine pardi ! Un peu à l’antique, quand les prêtres nus de Junon couraient les rues, en touchant les jeunes filles... Avec des roses rouges, épines incluses, quoiqu’il y ait aussi des fleurs bleues chez SKA...
Paul Colize voit l’amour comme une fantaisie courte, une rafale de SMS ; Jan Thirion ne se lasse pas d’essayer ; Max Obione barbote et soupire puis il nous narre les affres d’un auteur sodomite frustré ; Claude Soloy n’est jamais rassasié de passion plastique ; avec RoseLys DesDunes on assiste à un casting torride ; Franck Membribe compte sur la SNCF pour arriver à l’heure, mais sans trop savoir où tandis que José Noce se laisse embarquer dans l'Orient Express ; Jérémy Bouquin exalte le petit coup vite fait entre cinq et sept ; Antoine Blocier, forcément, voit l’amour comme une manifestation ; Nigel Greyman essaie de séparer émotion et sensation dans le cœur d’un professeur possédé du démon de midi ; Ava Ventura suit de troublantes senteurs à la trace ; Pascal Jahouel, lui, compte sur les réseaux sociaux, mais... Jeanne Desaubry, ambitieuse, se prend pour Beckett et attend ; Gérard Streiff nous rappelle à l’ordre ; Jean-Marc Demetz rêve, tandis que Zolma chante.
16 auteurs SKA célèbrent à leur manière le 14 février, date de la Saint-Valentin. Et comme ils sont frondeurs, c’est Sainte Valentine qu’ils placent en exergue de leurs contributions noires et roses et même très rouges. L’édition est augmentée et comprend des perles explosives sous la langue (ou ailleurs) quand leurs lectures allument les yeux de votre partenaire... A lire à deux sous la couette !