Nous arrivons nu à l'espace du livre, d'un accord absent ou silencieux à l'envers de nos mots et couleurs, veilleurs, à l'écart, d'un phare sur la terre creuse, disséminant quelques mots et couleurs.
Le chemin n'est pas perdu en pays nu, nous prenons la lumière à même l'obscur, à l'aveugle, nous touchons mots et couleurs
dans l'obscur, le chemin se devine peu à peu, d'où, la lumière, par surcroît.
Nous faisons nu et nous avec le monde, la vie, le mot, avec la couleur, nous cherchons un chant pauvre. Nous sommes, puis nous ne sommes pas à l'oubli, seulement nous résistons au même, à l'absence. Le livre est là sur la table, pauvre, un chant.