Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
« Sire Renart le goupil » du XIIe siècle est devenu, chez Benjamin Rabier, et dans un Guide Bleu, « Goupil le renard ». Inversion significative d’une coïncidence parfaite entre le nom propre et le nom commun : le personnage ne se définit pas par une banale classification zoologique ou littéraire, facile à étiqueter, mais par l’activité — fondamentalement incohérente — d’un véritable être vivant, plus individuel que typique, et trop vivant pour ne pas déranger tout le monde. « Décepteur » des ethnologues, trouble-fête de l’universelle courtisanerie, « sale petit juif » allié à quelque résistance féodale, modèle où « s’éclate » idéalement le clergé, base du refus idéal de la domesticité asinaire qui préoccupera La Fontaine : ces raisons d’être idéologiques, structurent l’évolution historique d’un personnage, dont l’existence trouve son cadre dans cette étrange présentation des personnes sous des formes animales, ce « zoomorphisme », dont on cherche ici les raisons d’être, parfois peu avouables quand elles descendent au niveau du cannibalisme, mais qui justifient — historiquement — les hypocrisies de la mascarade, sous le regard intelligent — et un peu complice — de la femelle humaine, dont le mâle reste stupide et vaincu par une animalité supérieure. Jean Batany, connu depuis vingt-cinq ans comme un « Renart » un peu fantaisiste dans le monde de la linguistique française et de la littérature médiévale, enseigne actuellement à l’Université de Caen, après un long séjour universitaire dans sa patrie tourangelle, et un bref exil avignonnais. Il accueillera, avec plaisir, toutes les réactions à son « barat », même les coups de dents d’Ysengrin.