A travers ce recueil de souvenirs, Jean-Michel Belorgey nous ouvre
les portes du «beau monde» : l'Élysée, les ministères, l'Assemblée
nationale, les préfectures, l'Académie française, les ambassades, les
châteaux et autres somptueuses demeures, les dîners officiels, privés
ou mondains, les rencontres d'Etat, les rédactions parisiennes, etc.,
autant de lieux et de moments où il a souvent été convié du fait de ses
fonctions et de ses relations personnelles.
L'auteur nous fait entrer presque naturellement dans le monde
fermé des dirigeants politiques, des aristocrates, des académiciens,
des diplomates de haut rang, des journalistes influents...
Au fil d'anecdotes toutes aussi savoureuses les unes que les autres,
on croise : Laurent Fabius, Jacques Delors, Martine Aubry, Michel
Rocard, Bernard Kouchner, Ségolène Royal, le Dalaï Lama, Tony Blair,
Ehud Barak, des descendants des Bourbons, Stéphane Hessel, Albert
et Patrick Modiano, Jean-Pierre Elkabach, Christine Ockrent, etc.
Dans un franc-parler inhabituel chez les responsables politiques
en général et les énarques en particulier, Jean-Michel Belorgey, connu
pour ses positions iconoclastes et son combat permanent contre les
inégalités sociales, dresse, dans un style mordant, le portrait d'une
élite suffisante, attachée à ses codes et souvent encline à la fourberie,
à la futilité et aux mesquineries de toutes sortes.