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Im Frühjahr 2008 wurde die russische Lyrikerin und Künstlerin Anna Altschuk tot aus der Spree geborgen. In Deutschland wußte man zwar, daß sie wegen Teilnahme an der Ausstellung "Achtung, Religion!" in Moskau vor Gericht gestanden hatte, nicht aber, daß sie eine Dichterin in der Tradition der russischen Avantgarde war und einer "Akademie für transrationale Kunst" angehörte. Der vorliegende Band präsentiert einen Querschnitt ihres Schaffens von den freien, rhythmischen Versen der siebziger Jahre bis zu den hochkonzentrierten, aufgeladenen Kürzestgedichten der jüngsten Zeit. Anna Altschuk, die Chlebnikow und Zwetajewa, García Lorca und Sej Shonagon verehrte, spricht über Natur, Liebe und Tod. Sie zerbricht Wörter und Sätze, die ihre verborgenen Bedeutungen freigeben, und fügt die Bestandteile neu zusammen - zu schillernden, auch visuell hochkomplexen, luftigen Gebilden.