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Scott Fitzgerald, figure emblématique des années vingt, est mort oublié à quarante-quatre ans. Sa carrière s’inscrit entre 1918 et 1940, trajectoire météorique, ultime relance de la Belle Époque avant les retombées de la Génération Perdue et des illusions du monde occidental. Tout ce qu’il pouvait souhaiter lui avait été donné, le talent, le charme, le succès et l’amour, mais trop tôt et trop vite. L’imagerie s’impose d’emblée. L’enfant terrible des lettres américaines, saisi par le succès, emporté par un vertige de gloire, d’argent et de fêtes vers une destruction autant redoutée que désirée, un étonnant “suicide à l’irlandaise”. Autour du couple Scott-Zelda, cerné par l’alcool, le scandale et la déraison, le décor fabuleux d’une époque dont ils vivent les extrêmes de l’allégresse et du désespoir : le New York effervescent de l’Âge du Jazz, le Paris en liesse des Arts Décos, le cap d’Antibes et ses folies, l’Amérique meurtrie de la Dépression, le Hollywood des écrivains à gages. Derrière l’événement, André Le Vot rétablit l’homme dans sa totalité. Il montre Fitzgerald comme un produit de la légende qu’il s’est créée, mais aussi comme un personnage romanesque qui se construit et se défait au hasard des rencontres, des amitiés et des amours, en particulier celles de Zelda, de Hemingway qui incarnent, au carrefour de son destin, des choix inconciliables. Il souligne la miraculeuse qualité de l’imagination, la transcendance d’une œuvre qui s’inscrit à rebours de cette destinée. Peu d’artistes ont eu une conscience plus haute, un sens plus lucide de leur création. Fitzgerald est mort méconnu, mais vingt ans ont suffi pour lui donner une place de tout premier plan au-delà des échos tapageurs de l’époque. Sur l’homme et sur l’écrivain, cette biographie apporte un témoignage à la fois monumental et bouleversant.