Ce roman est d'abord celui d'une famille japonaise
sur cinq générations. Menuisiers, puis chasseurs
de cétacés dans le Pacifique - là où «les baleines
dorment dans les rêves des baleiniers» -, chasseurs de
bonites, et enfin conducteur de tramway, ce «messager
du travail et des fatigues de la cité».
Entre l'éruption du volcan Sakurajima, en janvier
1914, dans le sud du Japon et le tsunami qui dévasta la
côte orientale au printemps 2011, un siècle d'épreuves
a marqué la famille Koriyama.
Colère de la nature et folie des hommes. Mais aussi,
au lendemain des désastres, la dignité, le courage, la
ténacité des hommes et des femmes aux marches des
temples comme à la poursuite d'une vie meilleure.
C'est devant seize tableaux dédiés au mont Sakurajima
que Takeru le conducteur de tramway se remémore
les époques, les drames, les espoirs d'une famille à
l'image de tant d'autres. Amour de la terre et de la mer.
Passions des coeurs, aux destins si fragiles dans le pays
tant aimé. Le Japon des Koriyama est une éternelle
aurore dans la nuit ou le silence des hommes.