" Il démarra le moteur et alors la voix de l'Indien résonna dans sa tête, comme le bruit d'une branche de bois vert qui siffle dans le feu : " Mon frère, prends courage, tu approches comme on brûle ! "
Kanak, l'Indien de ses treize ans, qui lui fixait un mystérieux rendez-vous, sept lacs plus au Nord, dans la grande forêt où il s'était réfugié après la drôle de guerre dans la pinède d'Oka.
Singulier équipage que cette mère à demi sorcière – cramponnée à sa mystérieuse petite valise, à ses histoires éloigneuses de mort – et son sang-mêlé de fils qui a " le feu au corps ". c'est elle qui mène en se laissant mener, aussi tranquille sur la redoutable route des lacs que " la reine d'Angleterre qui s'en va-t-à la pêche ". Pourtant le chien de la mort est à leurs trousses et aussi le fantôme du père, l'homme qui, pour avoir trop d'amour enfoui en lui, ne savait comment venir au monde.
Une errance sauvage, une quête, une réconciliation peut-être, mais surtout le chant d'amour enfoui en lui, ne savait comment venir au monde.
Une errance sauvage, une quête, une réconciliation peut-être, mais surtout le chant d'amour d'un fils rebelle pour sa mère, la passeuse, la marmonneuse, la blanche Iroquoise....