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Wer Ungewöhnliches, Trendfremdes lesen will, wird von diesem, im üblichen Sinne nicht "auslesbaren" Gedichtband, kaum enttäuscht sein.Im Titel spricht der Dichter seine Welterfahrung an, seine unverwechselbare Schau, die so vielen im Weg ist, weil sie "die Wahrheit sagt, ohne die Gesetze der Schönheit zu verletzen" (Werner Kraft, in "Österreichische Lyriker von Trakl zu Lubomirski" Ed. Rötzer), so z.B in Czernowitzer Elegie "Geleise an den Nebel geschraubt, Geleise, die nur mit dem Nebel wiederkehren, auf denen Züge aus Nebel rollen, Passagiere aus Nebel reisen, von Nacht zu Nacht; unhörbar."Aber die Musikalität der Verse dieses Lyrikers, den man mittlerweile von Japan bis Kalifornien wahrnimmt, scheut auch herbe Töne nicht "Ich, du langweilst mich." Erfolg, Scheidewasser. Beides greift unmittelbar ans Herz unserer Zeit, die, man sehe sich in der Hochglanz-Sphäre um, den Kult des Ich bis zum Erbrechen pflegt. Und Erfolg, trennt er nicht zu oft das Bekannte vom Bedeutenden? Ist er nicht ein zersetzender, ein Säuregott, dem sein Opfer verfällt?