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Yves Bertherat était l'un des nôtres, à la revue "Esprit". Médecin psychiatre à l'hôpital de Vaucluse (Epinay-sur-Orge), il fut tué de deux balles de revolver par un malade qu'il croyait apaiser par la parole. La parole ! Il ne croyait qu'en elle, se faisant plus attentif encore si elle s'emparait de telle créature pour la mener au-delà des limites. Hölderlin, Nerval, Nietzsche, Artaud le fascinaient parce qu'ils avaient fait l'expérience des gouffres et de la foudre. Yves Bertherat savait que le poète est l'homme qui parfois passe outre, au risque de ne plus revenir. Est-ce en médecin, est-ce en poète (mais ces deux en lui ne se dissociaient pas) qu'il alla par ce matin d'octobre au-devant de son frère humain pris dans le labyrinthe ? Et lui portait noué au cœur et à la bouche ce fil d'Ariane par lequel, il en était sûr, devait être délivré le prisonnier... Cœur navré, bouche muette: mais le fil n'est pas rompu que le chant perpétue... Les traces en sont ici recueillies. De sa poésie, le poète aimait à dire qu'elle avait racine dans quelques arpents d'un village de Savoie. A cette terre originelle le germe est retourné qui avait donné naissance au poème — temple lui-même né d'une graine pour la seconde fois enfouie. Robert Marteau Né le 5 juin 1932 à Grenoble. Après être passé par le collège Saint-Michel d'Annecy, il fit ses études de médecine à Lyon. Mobilisé en Algérie en 1958, il y passa 27 mois qui comptèrent pour lui. Reçu à l'internat des hôpitaux psychiatriques, puis au médicat en 1963. Médecin à l'hôpital de Perray-Vaucluse, il fut appelé, le matin du 15 octobre 1967, par des infirmiers qu'un malade mental menaçait d'un revolver. Yves Bertherat fut tué à bout portant. Membre du comité directeur d'" Esprit", Yves Bertherat a donné à cette revue, outre des poèmes, plusieurs articles sur l'Algérie, le théâtre, la psychiatrie, la pensée de Michel Foucault. Il a aussi publié plusieurs études spécialisées dans "L'Information psychiatrique".