Le 15 septembre 2008, le monde s’est arrêté de tourner. La banque américaine Lehman Brothers s’est effondrée en entraînant dans le précipice la quasi totalité de l’économie mondiale. En Europe aussi, la crise a été longue et intense. Les banques ont chaviré, les gouvernements ont vacillé et, soudain, toutes les certitudes financières ont volé en éclat. Dans Sisyphe réincarné, Johan Van Overtveldt tire le bilan de cet épisode dramatique qui a changé le monde et nous confronte au passage à de douloureuses questions. Aurions-nous pu prévoir le désastre ? L’impuissance de l’Union européenne était-elle une catastrophe annoncée ? Devons-nous réinventer la mondialisation ? Le populisme et le protectionnisme ne constituent en tout cas pas des réponses valables. Van Overtveldt recommande de ne pas rêver à un monde sans marchés financiers, banques ou risques. “Ces rêves sont non seulement inutiles, mais même socialement contreproductifs.” L’auteur explique comment nous pouvons résister à la tempête grâce à une politique financière courageuse.