Pendant 5, 8, 10 ans, parfois davantage, avoir été un «sans-papier»...
... et se réveiller un jour muni de ce document qui concède l'accès à une existence légale, qui permet de ne plus vivre dans la peur, de travailler régulièrement, bref d'avoir des «soucis normaux».
Qu'est-ce qui change dans la vie d'un sans-papier régularisé ? Qu'est-ce qui ne change pas ?
Quelles sont les attentes dont la satisfaction reste soumise pour le titulaire d'une carte de séjour à l'obtention d'une carte de 10 ans ?
Est-il possible, du seul fait d'une régularisation, d'être désormais «comme les autres» ?