A la nouvelle de la honteuse capitulation de Sedan, la France eut un tressaillement. Paris se souleva, et proclama un gouvernement provisoire. Cent mille gardes nationaux acclamèrent la République. Les journaux, dans des articles patriotiques, peut-être un peu exagérés quant à la forme, tentèrent de réveiller le courage des Français, un instant ébranlé par tant de désastres successifs. L’armée du général Vinoy, sauvée par une brillante retraite, vint camper sous les murs de Paris, et cent-vingt mille gardes mobiles des départements furent appelés dans la capitale menacée.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.