Dans cet essai consacré au théâtre de Strindberg, Jean-Pierre Sarrazac entend mettre en valeur l'importance des récits autobiographiques comme antichambres des drames. Sur les lignes de fuite du récit autobiographique, le personnel tend vers l'impersonnel. Loin d'un usage psychologisant de l'écriture théâtrale, cet entre lacs, entre théâtre et autobiographie, inscrit l'intime au coeur d'une création où l'existence vient modeler et vivifier l'écriture.