Tchapali de Vass
« Et pour tout te dire Femme-patrie/Les yeux du soleil décrivent/Dans les deux de ton regard/Des arcs diaprés/C est parce que le jour se lève de tes cils/Qu'il a la couleur de l'espoir/Et ce ne sont pas des courbes que décrivent tes yeux/ Ce sont des univers peuplés d'étoiles/Des galaxies et des multivers/Qui disent toute la poésie/Des fleurs et toute /La prose des mers »
« Faut pas je vais mentir Go-gbatta/Soleil même fait joli dessin dans/Tes zié là-bas/C'est là-bas même que le matin quitte/Et puis il est joli comme ça/Et puis tes zié là ce n'est pas rond-rond/C'est lumière du ciel qui est là Gbonhi de jolies lumières du ciel/Qu'on voit chanson dedans/Ahec fleur et puis gaya piscine ».
Symphonie à deux variantes linguistiques, la parole de Josué Guébo fait gloire à une figure allégorique : la Femme-Patrie. Demeurant à la fois élite et fille du peuple, l'égérie chantée se fait sensible à toutes les variantes de la langue.