Terres brûlantes prolonge Terre-Mégère : on y retrouve le Béarn, que quitte Marie, la fille de Mère-Mégère, héroïne mémorable de ce premier roman.
Marie va suivre à Mexico, avec son jeune frère, une riche famille d'émigrés qui tient le haut du pavé et se partage entre les beaux quartiers de la capitale et une immense hacienda dans le nord. Marie à dix-huit ans, mais c'est elle qui régente la maison : sa fierté, son autorité impressionnent.
Mais on est en 1910, le temps où la révolte paysanne, avec Pancho Villa et Zapata, devient révolution. Dans l'incendie qui se répand, Marie découvre l'homme " qui lui chante ", qui fait chanter son cœur, l'instituteur des plus pauvres. Tierra y libertad, terre et liberté, ce sont des mots qui la bouleversent et l'exaltent, échos de son enfance violente en Béarn. Elle épousera cependant son cousin avant de regagner Pau – sans rien oublier de son aventure mexicaine.
L'amour, la mort, les guerres – celle de 14-18, celle du Mexique –, la révolte du frère rebelle... Terres brûlantes est une tragédie en même temps qu'un roman d'aventures. Un livre de passions. " Au Mexique, la mort n'a jamais tué personne " : la vie renaît avec l'amour retrouvé.