Testament de Marie-Antoinette
Reine de France
assassinée par les républicains un 16 octobre 1793
Condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire, Marie-Antoinette est raccompagnée à la conciergerie.
Elle obtint deux bougies, une feuille de papier, une plume et de l'encre, et huit heures avant son exécution, elle rédige de son cachot cette ultime lettre, à l'adresse de la soeur de Louis XVI, Marie-Elisabeth, y exposant ses dernières volontés
La lettre ne parvint jamais à Mme Elisabeth elle même guillotinée le 10 mai 1794. Bault le concierge qui avait permis d'écrire cette lettre la remit à l'accusateur public Foulquier-Tinville.
Lorsque ce triste sire qui eut l'idée de propager les fausses rumeurs pour juger la Reine fut lui même traduit devant le tribunal Révolutionnaire et guillotiné le 7 mai 1795, ses papiers furent saisis.
Conservée par les commissaires chargés d'inventaires, elle est retrouvée en 1816 dans les papiers du conventionnel Courtois.
Elle est conservée à Versailles au Musée de l'histoire de France