Tobie : Comment tu t'appelles ?
Raphaël : Raphaël. Et toi ?
Tobie : Tobie.
Raphaël : Tobie or not Tobie ?
Tobie : Je n'ai pas compris. Quoi, « not Tobie » ?
Raphaël : Laisse tomber. Tu as du feu ?
Tobie : Du feu, j'en ai plein le ventre, ça oui. Mais pas de briquet. Je cherche un compagnon de confiance pour m'aider à trouver la frontière.
Raphaël : Quel feu ? Quel ventre ? Quelle frontière ?
Tobie : La frontière avec l'autre pays, là-bas, l'Iran.
Raphaël : Incroyable.
Tobie : Quoi, incroyable ?
Raphaël : Incroyable ! Impossible comme ça tombe bien : je suis ton homme, Tobie.
Quelque part, dans une de ces régions du monde « pacifiées » par des troupes étrangères, une sorte d'ange débarque pour aider à la fois un père à retrouver la vue et une fille à vaincre le sort qui s'acharne sur ses prétendants.
Sa rencontre avec Tobie, un jeune homme plein de fougue et d'envie de calmer les ardeurs qui le tenaillent, va lui faciliter la tâche puisqu'il sera le fil qui reliera les deux missions.
C'est du théâtre pour la jeunesse, ça ? Mais oui, répond l'ange, puisque la pièce parle « de ce qui intéresse la jeunesse de chacun, à savoir l'amour ».
Une bouffée de bonne humeur et d'impertinence... sur un fond qui, hélas, rappelle que la réalité n'est jamais très loin de la fiction.