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Zurück aus dem Sabbatical: Torp, der Wunderer zwischen allen Stühlen. Ron Winkler entwirft in »Torp. Neue Wimpern« Vignetten der Absurdität, bei denen man das Weltall aufblitzen sehen kann, sich vielleicht einen Duschhelm wünscht, sicherlich aber die eigene Nase anders betrachtet als vor der Lektüre. So fremd uns Torps Welt erscheinen mag, strahlt sie doch eine gewisse Behaglichkeit aus: Das Sicherheitsnetz der Narration hält sie in der Waage. Und entspringt das Surrealistische nicht auch immer einem Wunsch nach Natürlichkeit, der dankbaren Annahme der unaufgelösten Widersprüchlichkeit des Daseins?Ron Winkler, vielfach ausgezeichnet für seine Lyrik, erweist sich in diesen Prosa-Miniaturen nicht nur als gewandter Stilist, mehr noch, er ist ein genauer Beobachter unserer Gegenwart, durch die wir zusammen mit Torp taumeln: Als digitale Nomaden, rastlos Liebende oder Opfer einer außer Rand und Band geratenen Bürokratie.