" Écrire sur mes parents, écrire sur ma sœur Agnès, c'est ma litanie des saints à moi, c'est ressusciter des visages, des paroles, des secrets, c'est ressusciter des vies disparues. Comme j'aurais voulu ressusciter les vies disparues sous le hangar, près de la ferme abandonnée, alors que tombait cette pluie de fin du monde, quand j'ai ramassé les papiers de famille de ces inconnus, toute leur vie dispersée, jetée aux quatre vents, livrée aux passants. "
A. R.
Dans ce récit à la fois simple et prenant, porté par une langue musicale, Alain Rémond poursuit la quête qui a fait le succès de ses récits autobiographiques, depuis Chaque jour est un adieu.