La prise en charge et la prévention des addictions sont devenues l’un des principaux enjeux de santé publique comme en témoignent les différents plans, lois et décrets mis en place par les plus hautes instances gouvernementales ces dernières années. La perception des conduites addictives a grandement évolué, mais malgré une prise de conscience et une offre de soins de plus en plus large et efficace, elles peinent encore à être reconnues comme une véritable maladie et souffrent toujours d’une certaine stigmatisation. La notion même d’addiction s’est élargie, puisque l’on considère désormais comme relevant des conduites addictives certaines « hyperconsommations » sans substance telles que les jeux d’argent, internet, les achats compulsifs, etc. Les addictions frappent désormais de plus en plus de personnes, toutes catégories sociales confondues, et à un âge de plus en plus jeune.
Largement revue et augmentée, cette nouvelle édition du Traité d’addictologie constitue une synthèse pratique et complète de la discipline.
• Les trois premières parties font le point sur l’enjeu que représentent les addictions en termes de santé publique, puis sur la législation, l’offre de soins et les approches thérapeutiques, qu’elles soient classiques ou nouvelles.
• Ensuite est passé en revue l’ensemble des conduites addictives : alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne et autres drogues, ainsi que les addictions sans substance.
• Enfin, une large place est faite au dopage, à l’impact des addictions sur le système hépatique et en cas de grossesse.
Michel Reynaud (PU-PH), Laurent Karila (PH), Henri-Jean Aubin (PU-PH) et Amine Benyamina (PU-PH) (département de Psychiatrie et d’Addictologie, hôpital Paul-Brousse, Villejuif), qui ont œuvré durant de nombreuses années pour la reconnaissance de l’addictologie comme une spécialité à part entière, ont coordonné cet ouvrage et se sont entourés des spécialistes les plus éminents du domaine.
Ce traité constitue une référence incontournable pour tous les acteurs de la prise en charge et de la prévention des addictions, qu’ils soient addictologues, psychiatres, médecins généralistes, personnels soignants ou étudiants.