La reprise de François Villon par Théodore de Banville est une opération fondamentale. Il lance un message fort : pour programmer, il faut relier tradition et modernité.
Banville l'affirme dans une société qui a mis de côté le rôle social de la poésie. De nos jours, on vit le même problème.
Homme de la modernité de son époque, Banville regarde en avant. Il faut éliminer les clichés qui pèsent sur son oeuvre.
Cette édition de ses Trente-six Ballades joyeuses est une invitation au lecteur à relire un texte-témoin de la seconde moitié du XIXe siècle, aussi et surtout pour ses implications villoniennes.
Le lecteur va se rendre compte, sur le texte, des liens maître-élève, de Banville à l'égard de Maître François.