Dans son travail d'auteur de bandes dessinées et de dessinateur de presse, Mana Neyestani raconte à travers son histoire celle de son pays et celle de tous les exilés du monde. Avec Trois heures, il évoque, dans la veine autobiographique qui lui est propre, un départ pour l'étranger qui tourne au cauchemar, alors qu'il est invité au Canada pour y présenter son dernier roman graphique. L'auteur est parfaitement en règle mais, au moment de retirer sa carte d'embarquement à l'aéroport, un grain de sable vient enrayer la mécanique. Il se retrouve alors confronté à tous les chausse-trappes et imbroglios dûs à son statut de réfugié.