La poétesse américaine Cecilia Woloch évoque sa grand-mère paternelle : une mystérieuse figure qui s'appelait Tsiganka, née au début du 20ème siècle dans un village des Carpates. L'histoire du peuple Rom hante la poétesse qui signe une élégie universelle.
Cinq recueils de poésie viennent ponctuer son parcours : Sacrifice (1998), Late (2003), Narcissus (2008), Carpathia (2009) et Tsigan : The Gypsy Poem, publié en 2002 et adapté pour la scène en 2013 à Los Angeles. Son oeuvre, primée aux USA, est traduite et publiée en Allemagne, en France et en Pologne.
La beauté de Tzigane m'a tout de suite séduite, à tel point que, lorsque j'ai appris que son auteur cherchait à faire traduire le texte en français, j'ai proposé de réaliser ce travail, rien que « pour la beauté des mots ». Ce travail de traduction m'a offert de grands moments de pure plaisir tant la poésie de Cecilia Woloch est belle, sensuelle et poignante.