Dans cet ouvrage, Jean-Toussaint
Desanti retrace, en
réponse à un questionnement
de Maurice Clavel, ce que fut
son parcours philosophique et politique, au carrefour
des réflexions phénoménologiques de Husserl puis de
Merleau-Ponty, de la réflexion sur le statut des mathématiques
(qui ne sont, disait-il, «ni du ciel, ni de la terre»)
et l'engagement politique. Avec une grande clarté, il y
procède parfois à des rapprochements surprenants, mais
éclairants, comme celui qui le conduit à voir dans la
conception communiste du parti politique l'équivalent
de ce qu'est dans la philosophie de la connaissance l'idée
du sujet transcendantal. Il élucide ainsi avec rigueur la
part de croyance qui nous accompagne dans nos engagements,
et qui fonde à la fois nos convictions, nos vérités
et nos illusions.