Un vol
Yu Jian, dans son avion, « boit au banquet des planètes ». Il traverse l'espace et le temps, dialoguant avec l'Himalaya et T. S. Eliot, se remémorant la Révolution et le maoïsme, raillant les touristes chinois des canaux d'Amsterdam, pour enfin atterrir et arriver à Gand, sans jamais quitter le haut plateau où « les hommes et les dieux vivent en voisins ». Ce long poème narratif qui épouse le déroulement d'un vol évoque un voyage à la fois réel et symbolique.