« Adolescent, j'attends les heures d'été. Que mon corps s'ouvre, se dilate, respire et se brûle. »
C'est la dernière nuit d'un homme, arrivé d'Italie après un long chemin. Ses poumons suffoquent. Il se souvient.
De l'enfance et des premières crises d'asthme, du lac de Côme, de la mer de Trieste, du premier corps aimé...
L'écriture de Sébastien Berlendis, mélancolique, sensuelle et envoûtante, agit comme un rève éveillé dont on voudrait ne plus sortir.