Au-delà ; en agent direct du coeur, il y a le geste. Tout réciproquement, dans le mouvement il y a le souffle, la vie des formes en l'apesanteur dansée. Conscience à fleur de peau, en filigrane une coïncidence entre la peau et la chair du temps, en sa toute connaissance, témoigne de l'insaisissable élévation... Et l'élévation des esprits par le corps en saltation diffuse sa lumière, son charme, sa loi ; l'ineffable expérience parcourant ces lieux empreints... Corps dansant glorieux en personne, le phénomène-évènement d'une présence à soi pointe l'intangible et le tangent jusqu'aux évidences les plus criantes. Vérité du corps : la danse, parce que le mouvement ne ment pas, ainsi donc, ce premier tome de L'Apesanteur dansée appréhende et focalise les aspects et modalités du fait religieux à l'oeuvre dans l'imaginaire chorégraphique sous le signe du sentiment amoureux.